UN AN AU JAPON: Osaka

Hier, était un grand jour, car nous sommes enfin vraiment sortis de Kyoto: nous sommes allés à Osaka! Yeah!!!

Malheureusement, il a plu en continu, mais cela ne nous a pas arrêté. Ç'aurait été dommage d'être venus jusque là et de faire demi-tour...

Dès notre arrivée à la gare, nous avons tout de suite commencé à chercher une agence Luftansa (dont on avait l'adresse) pour que Florent puisse faire la modification de son billet. Mais quelle aventure! Vous allez voir...

Sous un rideau de pluie, donc, nous marchons et marchons sans trouver le bâtiment. Marie-Christine et Daniel commençant à fatiguer, ils s'arrêtent faire une pause dans un café.

Nous continuons notre recherche, toujours sans succès. Nous demandons alors notre chemin au garçon d'un hôtel qui a absolument tenu à nous accompagner jusqu'au bâtiment en question (que ceux qui disent que les japonais sont froids et distants restent chez eux!).

Une fois au sec dans le hall, nous cherchons l'étage de l'agence. Nous lisons: 17e étage. Nous prenons donc un ascenseur, mais au moment d'appuyer sur le 17, le bouton refuse de s'enclencher. Un monsieur nous explique alors que c'est fermé. mais Florent insiste et souhaite que nous montions vérifier. Nous appuyons donc sur le 16 (qui fonctionne) et nous décidons de monter au 17 par l'escalier de secours. Mais nous nous retrouvons face à une porte fermée. Tant pis, nous redescendons au 16ème.

Là, nous trouvons des toilettes. Mais au lieu d'appuyer sur le bouton que je crois être le bouton de la chasse, j'appuie sur le bouton de l'alarme de détresse! Voilà que tout l'étage se met à sonner et impossible de l'arrêter! AAAHH!!! Et évidemment, 2min après arrivent deux flics qui viennent voir ce qu'il se passe.

On se confond en excuses et on s'imagine déjà inondés de reproches genre "espèce de gaijin (étrangers) de mes deux!" "vous pouviez pas faire attention???!!!", mais que-ne-ni! Nous sommes accueillis avec un large sourire! Et d'une gentillesse infinie, voilà que nos deux hommes en uniforme commencent à se décarcasser pour arrêter l'alarme: sans succès. Du coup, ces messieurs décident de nous aider et essayent de nous mener au 17e, en laissant l'alarme sonner derrière eux! Mais cette tentative s'avère être un échec de plus et ils finissent par nous escorter jusqu'au hall d'entrée, toujours sans jamais rien nous reprocher ou nous faire sentir que nous avions fait une connerie! Elle est pas belle la vie au Japon? ^^

Nous retournons chercher Marie-Christine et Daniel, bredouilles.

L'heure ayant tournée, nous partons à la recherche d'un restaurant. Au bout de quelques kilomètres passés dans le dédale de souterrains se trouvant sous les différentes gares, nous atterrissons dans un restaurant d'Okonomiyaki, la spécialité d'Osaka: une sorte d'omelette ou de galette, faite de 80% de chou, et de lard ou autre accompagnement (cf: rubrique "gastronomie"). Hum, un vrai délice! Mais par contre, très bourratif, quand on en mange une, on n'a plus faim, ça c'est sur!

Après manger, nous décidons d'aller visiter le Musée du style de vie d'Osaka. Une reconstitution, grandeur nature, d'un quartier de la ville d'Osaka datant de 1830...

La durée de la journée est volontairement recrée par des jeux de lumières imitant l'aube, la journée, la nuit et même l'orage!

A l'entrée, se trouve un stand où nous pouvons emprunter et porter un kimono pendant 30min. Comme des gosses, nous en prenons tous un. Et bien évidemment, une dame nous aide à le mettre car nous sommes bien incapables de le faire nous-même!

On n'est pas beaux en tenues de japonais et japonaises?

Une fois habillés, nous partons à la découvertes des différents bâtiments...

Même les toilettes (fente rectangulaire) ont été reconstitués!

A la sortie de la salle, nous ne pouvons pas nous empêcher de prendre place sur les bancs de l'école! Je vous laisse chercher: le "lèche-cul du premier rang", le "crado qui se cure le nez" et celle "qui fait semblant d'écouter"! :o)

Après ce moment sympathique, nous décidons de nous diriger vers notre lieu de rdv avec Caroline au centre ville, au pied du crabe géant, sur la célèbre rue Dotombori... Malheureusement, mes souvenirs de févier étaient déjà un peu flous et je me rends compte en arrivant sur les lieux qu'en fait, il y a 3 crabes géants!!! Heureusement, nous avions l'avantage du nombre et nous nous sommes dispersés pour retrouver Caroline...

Après avoir cherché pendant des heures, et sans succès, un café voulant bien nous accueillir tous les 6, Caroline, Marie-Christine et Daniel, fatigués et oppressés par toute cette agitation autour de nous, finissent par choisir de rentrer. Quel dommage! Car quelques secondes après, nous tombions sur un café à moitié vide!

Après s'être bien reposés, Thi rem, Florent et moi, repartons affronter l'animation extérieure.

Au détour d'une rue couverte, nous tombons sur une petite merveille: un Pet Paradise!!! Ou magasin de fringues pour CHIENS! :o)